Aqida signifie “principe”, manhaj signifie “méthode”. Aqida est une notion fondamentale du Salafisme, et manhaj complète cette notion en faisant référence aux méthodes spécifiques qui s’appliquent au “principe”.
Un serment d’allégeance au dirigeant islamique. Dans le contexte des organisations terroristes, Al-Qaïda s’affilie au serment bayah au dirigeant d’Al-Qaïda Ayman al-Zawahiri, alors-que les supporters actifs de l’état islamique prêtent serment au calife auto-proclamé Abu Bakr al-Baghdadi.
La menace ou la libération intentionnelle d’agent biologiques pour installer la peur, la maladie, la mort et/ou pour perturber toute stabilité sociale, politique, et économique.
La capacité d’une communauté à résister contre, répondre à, et de se remettre des événements néfastes, tragiques et traumatiques.
D’une manière générale, la CVE regroupe toutes les stratégies qui vont à l’encontre des messages extrémistes, de la propagande, et du recrutement. Les mesures employées peuvent être souples ou plus strictes et peuvent inclure le développement de messages et communication, des initiatives de la société civile, une action politique, une nouvelle législation, des services secrets et des opérations militaires. Dans le cadre de la CVE, les stratégies contre la radicalisation (SCR) [Counter-Radicalization Strategies (CRS)] sont des politiques et des initiatives spécifiques conçues pour empêcher la radicalisation et pour persuader les personnes qui ont déjà choisies de prendre un chemin radical à le laisser tomber et reprendre le droit chemin de la société. La stratégie favorise des objectifs, établit des méthodes, et divise les responsabilités parmi les partis prenant clés.
Des messages qui offrent des vues alternatives au recrutement radical et à la propagande. Les contre-narrations cherchent à déconstruire les récits extrémistes et à exposer les inconvénients logiques.
Dabiq est le titre du premier magazine de l’état islamique. Il porte le nom de la ville de Dabiq au nord de la Syrie, qui est le lieu prophétisé de la bataille entre musulmans et les armées « infidèles » lorsque viendra l’apocalypse. Le message soutient que la fin des temps est proche, les musulmans gagneront, et les jeunes musulmans devront rejoindre l’armée victorieuse.
Ce terme fait référence au territoire qui n’est pas gouverné par la loi de l’Islam mais possède un traité de paix avec un état islamique.
Dar al-Harb signifie littéralement “ la maison de guerre“. Cela fait référence aux territoires qui ne sont pas sous le contrôle d’un état islamique et qui ne possède pas de traité de paix avec l’état. Cela prête au conflit.
Kufr signifie incrédulité et Dar-al Kufr fait référence au territoire qui n’est pas gouverné par les lois de l’Islam. Cela regroupe la majorité des pays musulmans gouvernés par des lois laïques.
Dar al-Islam signifie “maison“ ou “demeure“ de l’islam. Cela fait référence à une région où l’Islam est dominant et où la loi islamique est imposée.
Da’wa signifie “faire une invitation“, “prêter serment“. Ce terme fait référence au prosélytisme mais le surpasse, puisqu’il implique également le fait de convaincre des gens à se convertir à l’Islam en s’appuyant sur des conduites et actions pieuses.
Ce procédé a pour objectif de délégitimer l’usage de la violence pour atteindre des objectifs politiques. Beaucoup d’individus dé-radicalisés continueront d’avoir des vues misogynes, homophobes, xénophobes et anti-démocratiques, mais ils ne seront plus désormais une menace physique pour la société.
Un dhimmi est une personne non-musulmane qui vit dans un état islamique. Les Dhimmis ont un statut secondaire. Ils doivent payer un impôt appelé “jizya“ pour assurer leur protection. Néanmois, l’état leur accorde des libertés religieuses et les dispense de certains devoirs imposés aux musulmans par l’état islamique.
Comparé à la déradicalisation, le désengagement implique un changement moins dramatique par lequel un individu abandonne son engagement au sein d’un groupe terroriste ou d’activités même si dans certains cas l’individu garde une vue radicale sur le monde.
Des associations qui, même sans engagement formel et explicit dans le djihad, sont capable de recruter des centaines de nouveaux individus pour le djihad. Fard Ayn et Fard Kifaya, littéralement, “devoir suffisant et devoir individuel“. D’après la majorité des musulmans, l’épée du djihad, contre un enemi, doit être seulement réalisée par un groupe de gens qui appartiennent à la communauté musulmane pour être valide.
Pour la plupart des radicaux, au contraire, il s’agit d’un devoir individuel, et chaque musulman est personnellement demandé de faire le djihad contre l’enemi.
L’extrême gauche est le terme pour les idéologies qui prônent l’anti-capitaliste, l’anti-impérialiste, et les idéaux pro-socialistes. Les groupes extrémistes de gauche cherchent à initier un changement social au dépend de tactiques revolutionaires.
Les combattants étrangers sont des individus qui s’engagent dans un conflit armé à l’étranger. Ils sont issus de différents milieux sociaux et possèdent des motivations variées. Beaucoup de ceux qui entrent dans les conflits étrangers y survivent et retournent dans leur pays ou le pays où ils vivaient auparavant, ainsi en tant que revenants des combats étrangers. Cela est devenu une préoccupation depuis des années- pendant les années 1980 et les années 1990, beaucoup d’états arabes ont du faire face aux jeunes et aux “Afghans“ radicalisés qui revenaient du combat contre l’union soviètique en Afghanistan.
La commission des actes terroristes au sein du pays du responsable sans soutien opérationel direct venant des réseaux terroristes de l’étranger.
Les centres de radicalisation sont des endroits qui regroupent un nombre particulièrement élevé d’individus radicalisés. La création de ces centres est souvent dirigée par des groupes militants islamistes, des mosquées radicales, des personalités extrémistes très charismatiques, ou des petits groupes d’amis sans véritables qualités de dirigeant. Le concept des centres de radicalisation est aussi fondé sur le fait que la vaste majorité des individus qui se radicalisent, le font en petits groupes. Un environement avec soutien favorise le dévelopment de ces centres. Dans certaines régions urbaines d’europe, un grand nombre de gens restent indifférents à la radicalisation ou simplement tiennent responsable le gouvernement plutôt que les extrémistes. Dans ces régions, les autorités sont largement mises en doute et peu appréciées, ce qui rend les enquêtes anti-terroristes très difficiles. Evidemment, les exceptions existent et quelques individus se radicalisent dans la solitude, sans aucun contact avec des individus qui partagent les mêmes idées dans le monde extérieur.
L’islamisme est un terme générique qui désigne toutes les formes de théorie politique et de pratique où l’objectif est l’établissement d’un ordre politique islamique. Dans cet ordre, les principes gouvernementaux, les institutions et les systèmes légaux viennent directement du shari’ah (loi islamique). Il faut dire que l’islamisme et la politique de l’islam sont des mouvements globaux et très flexibles, avec des manifestations différentes dans des environements différents, allant du soutien non-violent et de la propagation patiente d’une vision de la société idéale jusqu’à la brutalité. Le terme est utilisé par les islamistes. D’autres rejettent ce terme fortement et insistent sur le fait qu’ils suivent et prêchent l’islam vérital. En Europe, des groupes anti-musulmans rejettent également ce terme, déclarant qu’il est un outil linguistique libéral et décevant employé pour épargner l’islam d’un regard critique.
Les djihadistes rejettent la participation dans le système politique et utilisent la violence pour faire avancer leurs buts. Ils prétendent une sanction divine pour leurs actions en les présentant comme Djihad fi sabil Allah (Djihad sur le chemin de Dieu, ou pour la raison de Dieu).
Le mot arabe signifiant “celui qui ne croit pas“ ou “l’infidèle“.
Khilafa est le mot arabe pour califat. Un califat est un état islamique qui revendique les traditions du prophète Mohammed. Le premier état fut crée après la mort de Mohammed. Le dernier fut crée en Turquie en 1924. L’idée règne toujours et c’est pour cela que l’état islamique du groupe terroriste a déclaré son propre “califat“ en 2004.
Le terme décrit l’ordre du jour islamique promu par Ayatollah Ruhollah Khomeini, qui ne cesse d’inspirer les divers groupes radicaux et les milices.
Un terroriste qui agit complètement seul, sans assistance opérationnelle ou sans même communiquer avec d’autres extrémistes. Les loups chassent en meute, donc un loup qui chasse seul est quelquechose de remarquable.On remarque, cependant, qu’un loup solitaire peut bien être influencé ou motivé par l’idéologie ou les croyances d’un groupe externe et peut agir en soutenant ce groupe.
Qutbism indique l’idéologie radicale nommée après l’idéologue de la fraternité musulmane, Sayyid Qutb (1906-1966). Qutbism soutient une politique de djihad violente contre les gouvernements et les institutions considérés impies.
C’est le procédé d’adopter un système de croyance extrémiste, qui inclut la volonté d’usage, de soutien, ou de faciliter la violence, comme méthode pour éffectuer le changement sociétal.
Cela signifie “celui qui rejette“ et est typiquement employé par les radicaux Sunni en tant que moyen péjoratif pour décrire les musulmans Shiite.
Le salafisme a fait son apparition vers la fin du dix-neuvième siècle à travers l’élaboration d’un nombre de penseurs.
Les salafistes ont considéré le Salaf comme un modèle éternel pour toutes les générations de musulmans pratiquants, et ont cru que la seule façon de combattre la décadence morale, sociale et politique et l’occidentalisation des pays musulmans était de revenir sur leur exemple de purité islamique. Les représentatifs primaires du mouvement furent le penseur perse Jamal al-Din al-Afghani (1838-1897) et le juriste islamique égyptien Mohammend Abdu (1849-1905), pour qui l’objectif principal était de se débarrasser des siècles de Umma d’imitation incontestées du précédent taqlid et d’améliorer les conditions morales, culturelles et politiques des musulmans en leur prouvant l’incompatibilité de l’islam avec la science et la modernité.
La notion islamique qui décrit un individu qui vénére rien d’autre que Dieu, ce qui veut dire, la pratique du polythéisme ou l’idolatrie.
C’est une forme d’extrémisme qui se concentre sur des problèmes spécifiques et bien-identifiés- par exemple les droits des animaux, l’environment, ou l’idéologie pro-life- plutôt que du changement sociétal large.
Dans la terminologie islamique, il fait référence aux entitiés vénérées autres que Allah, telles que les idoles. Par conséquent, dans la propagande radicale Taghut montre du doigt les enemis de l’occident et les non-croyants, qui possèdent de différentes foies et/ou vénèrent des idoles telles que l’argent, le succès, et les plaisirs mondains.
La communauté mondiale des musulmans. C’est un outil de propagande très puissant pour les extrémistes. Ils demandent aux musulmans de ressentir la douleur de leur confrères oppréssés à l’étranger comme si c’était leur propre douleur. Cela peut être très efficace lorsqu’il y a beaucoup de conflits au Moyen-Orient et dans le sud de l’Asie.